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Frédéric DAVIAU

Les dessins de Frédéric Daviau mettent en œuvre dans leurs réalisations une variété de situations où l'usage souvent du simple crayon, est étendue à plusieurs supports ; papier, toile, bois,.. La couleur est présente avec fréquence par le pastel, l'aquarelle.

Ce sont des paysages et ils font paysage, en ceci qu'ils ne sont pas issus d'une approche topographique depuis un point de vue sur un lieu existant, sur ce que la tradition désignait par la formule »sur le motif » mais participent d'une mémoire profonde et d'une rêverie persistante issus de l'expérience des lieux. Il n'y a pas d'objet que l'on puisse nommer de façon certaine. Pas de routes, de constructions, de figures humaines, pas même de division terre/ciel. Seuls des arbres d'aucune espèce spécifiée sont donnés à voir, non en tant qu'objet mais plutôt comme formes pulmonaires traversées de mobilités et de circulations qui sont à la genèse même de ce qui fait paysage. Il est le résultant de ce qui se joue en terme de rythmes et de mouvements, de battements mesurés de l'espace. Le regard s'y déploie dans l'alternance des tensions de resserrement et de dilatation où est réintroduit, sans y être explicitement représenté, un corps. Un paysage mental fruit d'une vision intérieure et exploratrice dont les rythmes doivent autant à la musique et à la danse qu'à l'espace quantifiable.Une poétique de l'espace née d'un rêve d 'immensité et animée d'un mouvement d'expansion.

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