




Pierre COULON
Vers 20 ans j’ai modelé mon autoportrait en pied. Je m’y suis représenté mort, à l’image du souvenir que ma mère m’a transmise de Fernand son frère disparu lorsqu’elle était adolescente.
Le travail présenté ici se concentre sur le paysage, le deuil et la généalogie. Je dessine et modèle des paysages d’après motifs associés à un imaginaire constitué d'éléments puisés dans mes souvenirs et dans un fond iconographique (Giotto, Chirico, Zurbaran, Sanchez Cotan, Corot…).
J’ai notamment repris dans des dessins au stylo Bic et crayon, l’architecture et le jeu de perspective de l’annonce faite à Sainte Anne de Giotto.
C'est lorsque j’ai appris qu’elle était la mère de Marie et que j'ai remarqué qu'Anne étais le prénom de ma sœur, que j’ai compris mon désir de travailler autour de ma généalogie.